Tchad

Offrir une éducation aux enfants réfugié∙es du Soudan

2025

1 500

enfants réfugié∙es bénéficient d’une éducation de qualité

50%

de filles scolarisées

240

enseignant·es et formateur·trices formé∙es

Le Tchad traverse une crise humanitaire majeure, entre conflits, déplacements forcés, insécurité alimentaire et urgences sanitaires, affectant plus d’un tiers de la population. En avril 2024, depuis la reprise de la guerre dans le pays voisin au Soudan, près d’un demi-million de Soudanais∙es ont fui les combats et rejoint l’est du Tchad, accentuant la pression sur ce pays déjà vulnérable.

Le camp d’Aboutengué, situé dans la province du Ouaddaï, se trouve à l’est du Tchad à environ 50 km de la frontière du Soudan, dans une zone sécurisée. 60% des enfants y sont actuellement déscolarisé∙es, ce qui compromet sérieusement leur avenir et par ricochet celui de de leur communauté.

Pour y remédier, et avec le soutien de l’ONG locale Association des Femmes pour l’Appui aux Initiatives de Développement (AFAID), nous fournissons aux jeunes de 12 à 17 ans du camp d’Aboutengué un cadre d’apprentissage sécurisé et adapté, leur permettant de reprendre ou de poursuivre leur éducation. Une attention particulière est accordée à l’égalité des genres, les filles étant confrontées à de nombreux obstacles à leur scolarisation. Le projet favorise leur maintien à l’école, notamment en répondant à leurs besoins en hygiène menstruelle, en accord avec la Stratégie Nationale du Tchad sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

Souleymane Ouedraogo, Directeur Pays, Tchad, Enfants du Monde

Grâce à ce projet, des centaines d’enfants réfugiés du camp d’Aboutengué ainsi que des enfants des communautés hôtes retrouveront le chemin de l’école dans un cadre sécurisé et adapté. En leur offrant un enseignement de qualité et un accompagnement sur mesure, nous leur redonnons espoir et un avenir.

Notre impact

Un apprentissage adapté : Les élèves sont regroupé∙es selon leur âge et leur niveau, avec des contenus d’apprentissage ciblés et dans le respect de leur culture et de leur religion ;
Des enseignant∙es, notamment réfugié∙es, sont recruté∙es et formé∙es pour assurer un enseignement de qualité ;
Des infrastructures équipées : Des espaces d’apprentissage sont construits ou rénovés en fonction des besoins des élèves. Du matériel pédagogique en arabe est mis à disposition, et chaque élève reçoit un kit scolaire individuel ;
Un accompagnement communautaire : Les structures locales existantes sont renforcées pour suivre et encadrer l’éducation des enfants. Des sensibilisations sont menées auprès des familles et des leaders dans le camp pour encourager la scolarisation, en particulier celle des filles ;
L’éducation à la santé et à l’hygiène : Pour soutenir la scolarisation des filles, celles-ci reçoivent des kits pour l’hygiène menstruelle et des formations adaptées. L’accès à l’eau potable et au lavage des mains est facilité dans les écoles ;
La protection des enfants : Des dispositifs sont mis en place pour signaler et accompagner les enfants vulnérables, notamment ceux séparés de leur famille. Un mécanisme de gestion des plaintes et des formations sur la prévention des abus sexuels sont également instaurés pour assurer un environnement sécurisé.