L’égalité de genre ne peut plus attendre : agir aujourd’hui pour les filles au Sahel - Enfants du monde L’égalité de genre ne peut plus attendre : agir aujourd’hui pour les filles au Sahel - Enfants du monde

L’égalité de genre ne peut plus attendre : agir aujourd’hui pour les filles au Sahel

Zangré Agathe élève de 12 ans à école de Sougoudougou, fait un exercice.

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Avec la parution du 2024 SDG Gender Index qui mesure l’état des lieux de l’égalité entre les genres au niveau mondial, le constat est dramatique : seuls quelques pays atteignent une note « satisfaisante » en ce qui concerne l’égalité.

Genre : un bilan mondial alarmant, des réponses concrètes sur le terrain

Dans le cadre de nos projets d’éducation au Sahel et dans le monde, nous portons une attention toute particulière aux problématiques spécifiques des filles. Aujourd’hui, mettons en lumière ces actions qui font la différence pour elles malgré tous les efforts qu’il reste à faire.

Le poids des conflits, de l’exclusion et des services défaillants

Plusieurs facteurs expliquent les mauvais résultats dépeints pour le Burkina Faso et le Tchad dans le Gender Index : conflits, infrastructures de base et services publics limités, taux élevé d’abandon scolaire…

Tous ces éléments compliquent le meilleur développement économique et social des filles et des femmes. Face à ce constat, nos actions s’inscrivent comme des réponses concrètes aux inégalités dans ces pays. Les femmes n’y ont pas les mêmes opportunités que les hommes, et c’est la raison pour laquelle nos projets portent une attention toute particulière à elles dans le contexte éducatif : afin que l’école soit pour elles un levier vers un meilleur avenir.

Burkina Faso : éduquer les filles malgré l’insécurité et les tabous

Au Burkina Faso, les conflits ont provoqué le déplacement forcé de milliers de personnes, notamment des enfants, dont des filles. L’insécurité est devenue le quotidien dans de nombreuses régions. Pour assurer une éducation à ces enfants, nous menons dans certaines régions affectées des projets d’éducation en situation d’urgence dans lesquels la fréquentation des filles est plus élevée que dans le système usuel. La pédagogie que nous prônons auprès des enseignant·es est sensible au genre.

Créer des espaces de réflexion sur le rôle des femmes dans la société

Sur les 139 pays recensés dans le Gender Index, le Tchad se tient à l’avant-dernière place. Dans ce pays, nos projets d’éducation visent à améliorer l’accès à l’éducation des filles.

Sans stigmatiser, notre approche pédagogique permet d’ouvrir le dialogue sur des pratiques sensibles comme l’excision. Nous avons développé une séquence didactique à destination des enseignant·es sur cette thématique. Tout en respectant les tabous, cette dernière souligne le caractère problématique de cette pratique et permet d’aborder d’autres sujets en lien avec le genre, notamment la place de la femme dans la société et les rôles genrés.

L’égalité ne peut plus attendre : agissons dès aujourd’hui

La thématique du genre doit être considérée et appliquée de manière transversale à toutes les étapes de nos projets. Il reste encore de nombreux efforts à faire pour atteindre l’égalité.

L’éducation est un premier pas, mais nous appelons à tous les acteur·trices de la coopération internationale – bailleurs, gouvernements et société civile – à se mobiliser pour poursuivre leurs efforts envers l’égalité entre les genres.

Zangré Agathe élève de 12 ans à école de Sougoudougou, fait un exercice dans la cours de l’école.

Mon don fait la différence

Par Example :

Avec 70 francs :

J’offre à 10 enfants du Burkina Faso un manuel scolaire bilingue en français et mooré qui leur permet de progresser.

Avec 100 francs :

J’offre un kit d’hygiène à 8 filles du camp d’Aboutengué au Tchad, composé de serviettes lavables, de slips et de savons.

Avec 150 francs :

J’offre une formation continue en éducation bilingue à 5 enseignant.es au Burkina Faso pour améliorer la qualité de leurs leçons.

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